Israël, France, Bâle, Octobre 2016

Après la Coupe Davis, je me suis entraîné à Genève sur dur avant de repartir sur le circuit en Israël (10000$). Mon premier tournoi a été très difficile au vu de mon niveau de jeu qui était catastrophique. Je me suis arrêté prématurément en quarts de finale. À ce moment-là, j’ai hésité à rentrer sur Genève car que je ressentais une grosse fatigue mentale. Finalement après avoir discuté avec mes entraîneurs j’ai décidé de m’accrocher et de rester une semaine supplémentaire et de donner le meilleur de moi-même.


Le deuxième tournoi fut de courte durée étant donné que je me suis arrêté au deuxième tour. Pourtant j’ai senti une légère amélioration dans la qualité de mon jeu.


À mon retour je décide une fois de plus de m’entraîner à Genève afin de pouvoir retrouver des sensations. Suite à cette préparation, je pars finalement jouer en France, à Rodez (25000$). Ce tournoi étant plus relevé que les autres, je suis conscient que je vais affronter dès le premier tour un bon joueur. Mais cela n’est pas plus mal étant donné que je vais devoir, tout de suite, élever mon niveau de jeu. Opposé à un français 440ème joueur mondial, je m’incline en proposant une prestation plus que moyenne. Durant le tournoi, j’ai appris que le tournoi Swiss Indoors de Bâle (ATP 500) m’avait attribué une wild card pour les qualifications en simple et une autre pour le tableau principal en double.


J’ai préféré partir assez tôt à Bâle pour profiter de taper sur place avec les meilleurs joueurs du monde. J’ai eu la chance de pouvoir m’entraîner avec Stan Wawrinka, Kei Nishikori et Fernando Verdasco. Lors de mon premier tour, j’ai affronté Donald Young, un américain, classé 93ème joueur mondial. Avec un faible pourcentage de premier service, la tâche fut très vite compliquée. Malgré ma résistance dans le jeu, je m’incline sèchement sur le score de 6/1 6/2. Associé à Marco Chiudinelli en double, nous avons affronté la 8ème paire mondiale (qualifiée pour le Masters de Londres). Au terme d’un match serré, nous nous sommes inclinés 7/5 6/4. Nous aurions dû être plus constants et plus dangereux sur les jeux de retour de service pour espérer remporter le match.

Théoriquement après Bâle, j’aurai dû partir pour trois semaines au Koweït. J’ai choisi de ne pas y aller afin de pourvoir rallonger ma partie foncière (travail physique intense).


Bilan : Après une année riche en émotions et de longs périples, je vais pouvoir à nouveau m’entraîner et me ressourcer mentalement pour être d’attaque en 2017.


Cette année 2016 est pour moi un peu mitigée au vu de mes résultats. Je n’ai pas fait la saison que j’aurais souhaitée, mes mauvais résultats étant un peu “cachés” par ma performance en Coupe Davis et par quelques bons matchs remportés sur le circuit. Malgré cela, je sens que durant cette année j’ai gagné en maturité et que j’ai commencé à comprendre des choses fondamentales concernant mon tennis. Il est important pour moi de continuer à travailler dur pour progresser.

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par Antoine Bellier 23 mars 2021
Bonjour à tous, Pour 2018 j’ai choisi de vous tenir régulièrement informé en publiant des messages sous forme de tweets. Ils seront visibles sur mon nouveau site : www.antoinebellier.ch ou alors si vous désirez les recevoir directement, abonnez-vous gratuitement sur mon compte tweeter : https://twitter.com/antoine_bellier En vous remerciant une nouvelle fois pour votre soutien. Antoine
par Antoine Bellier 23 mars 2021
Cette année qui s’achève fut une nouvelle fois bien remplie, mais nettement plus difficile que les précédentes. J’ai eu quelques bonnes périodes mais malheureusement perdu trop de matches qui étaient à ma portée. Et malgré ces résultats médiocres, je n’ai pas baissé les bras et continué de travailler dur chaque jour. J’espère qu’un jour tout ce travail finira par payer. Pour 2018, j’ai décidé de changer de structure et de partir à l’étranger. J’ai choisi la Suède comme base d’entraînement et plus précisément la toute nouvelle académie GOOD TO GREAT (GTG) basée à Stockholm. Je me réjouis énormément d’intégrer cette structure et de commencer le travail avec mon nouveau coach, Gianluca Marchiori. Mon départ est prévu pour le 6 janvier. Une fois sur place, je vais m’entraîner une semaine avant de partir en tournoi. Théoriquement, je devrais débuter ma nouvelle saison le 15 janvier avec un Future en France puis enchaîner avec l’Allemagne ou un Challenger en France. J’aimerais également profiter de ce dernier message pour vous souhaiter une belle année 2018 et remercier toutes les personnes, sponsors, associations et fondations qui me soutiennent dans mon projet tennistique. Sans vous je ne pourrais pas vivre ma passion.
par Antoine Bellier 23 mars 2021
Après ma tournée suédoise, j’ai enchainé avec un Future (25’000$) à Saint-Dizier en France. Pour m’y rendre, j’ai choisi de prendre le train, ce qui me semblait être le moyen le plus rapide depuis Genève avec seulement deux changements, l’un à Lyon et l’autre à Dijon. En arrivant en gare de Dijon, j’apprends que ma correspondance est supprimée… Renseignements pris, je découvre que je vais devoir poursuivre mon voyage en bus en direction de la gare de Chaumont qui se trouve à 110 km de Dijon. En mode « «excursion» j’arrive enfin à Chaumont pour la dernière étape. Malheureusement la SNCF avait annulé le train et je me retrouve de nouveau dans le même bus pour terminer mon interminable voyage. Il est 22h30 et me voilà enfin à Saint-Dizier avec plus de 4 heures de retard. Bien évidemment pas de taxi pour m’emmener à mon hôtel, ni de restaurant ouvert à cette heure tardive… une véritable galère. Heureusement le lendemain, j’ai pu faire deux bonnes séances d’entraînement afin de préparer au mieux mon match. Opposé au premier tour au français Maxime Tabatruong (470 ATP), je savais qu’une grosse partie m’attendait. Le début de match fut serré et équilibré. Malheureusement, en ne gérant pas très bien la fin du premier set, je vois celui-ci m’échapper à 6/4. Durant le deuxième set, j’ai su être plus incisif et plus performant aux points importants ce qui me permet de l’emporter 6/2. Au troisième set, j’ai été le premier à me procurer des balles de break sans pour autant les convertir. En laissant passer ma chance, c’est finalement mon adversaire qui finit par remporter le match. Après une semaine passée à Barcelone pour tester une nouvelle académie, j’ai réfléchi à ma programmation et j’ai décidé de tenter ma chance sur un Challenger à Eckental, près de Nuremberg. Je me suis donc envolé le vendredi matin pour l’Allemagne. Au premier tour des qualifications, j’ai été opposé à l’ukrainien Denys Molchanov (ancien 160 ème joueur mondial en simple et 72 ème en double). En commençant très bien mon match, je mène rapidement 4/1 au score. Mis sous pression constante, je finis à mon tour par concéder un break à 4-2 puis un second à 6-5. Mené 1 set à rien, je continue à m’accrocher en essayant de trouver la solution. Même si quelques opportunités se sont présentées à moi, mon adversaire a su garder un break d’avance grâce à son expérience et à sa gestion des moments importants. Malgré la défaite (7/5 6/4), je tire énormément de positif de ce match sur le plan de l’expérience mais également d’un point de vue tactique. Ce Challenger m’a vraiment donné l’envie de continuer dans cette voie! C’est pourquoi, j’ai décidé de jouer ce week-end les qualifications d’un autre Challenger en France. Et même si les matches sont plus difficiles dès les premiers tours, je continue avec une grande motivation mon apprentissage sur le circuit ATP.
par Antoine Bellier 23 mars 2021
Pour ma 4ème sélection en Coupe Davis, nous avons disputé le match de barrage contre la Biélorussie, à Bienne. Après une très bonne semaine de préparation, le capitaine a dû désigner 4 joueurs pour les matchs du week-end. Malheureusement pour moi, j’ai n’ai pas été choisi et je me suis donc retrouvé dans le rôle du cinquième homme. Extrêmement déçu de ne pas avoir été sélectionné dans le groupe, j’ai pris le temps de discuter avec Severin Lüthi pour comprendre son choix. En pensant de manière positive, je me suis dit que ma gestion de cette situation m’aidera forcément pour l’avenir. Durant tout le week-end, les matchs ont été très disputés et la belle victoire de Marco Chiudinelli, dans le fameux cinquième match décisif, nous a permis, une fois de plus, de nous maintenir dans le groupe mondial.La semaine suivante, je me suis envolé pour la Suède. J’ai fait une semaine « test » d’entraînement dans l’académie de Magnus Norman, à Stockholm. Après une semaine très intéressante, j’ai enchaîné avec deux Futures (25’000$), l’un à Jonkoping et l’autre à Falun. Lors du premier tournoi, j’ai affronté un joueur classé 800 ATP. Auteur d’un match solide, je me suis imposé sur le score de 6/4 6/2. Au second tour, j’ai été opposé à un brésilien 480 ATP. En lisant très bien mon service, il m’a privé de « points gratuits » et je m’incline en deux sets. Malgré tout, je ne sors pas du terrain trop abattu étant donné que j’ai vraiment eu le sentiment d’avoir joué de la bonne façon et qu’il m’a simplement manqué de la précision dans certains coups et également un peu de réussite. Entre les deux tournois, je me suis forcé à faire beaucoup de points afin de trouver des automatismes. C’est donc avec un peu de confiance que j’ai entamé mon second tournoi. Lors du tirage au sort, je me suis vite rendu compte que j’avais un tableau difficile. Mais je ne me suis pas laissé abattre et j’ai pris les matchs les uns après les autres. Face au demi-finaliste de la semaine précédente, je livre un premier set parfait (100% de réussite). Aucun point perdu sur mon service et grande efficacité en retour ; Je l’emporte 6/1. En faisant le break dès le début du second set, je maintiens mon avance et remporte le match. Mon deuxième adversaire est un jeune espoir suédois, Mikael Ymer (380 ATP). Alors qu’il me mettait la pression sur mes jeux de service, je manquais de consistance au retour de service. Mené un set à zéro, je décide alors de tenter un peu plus de choses au retour afin de le déstabiliser. Mon choix fût payant et me revoilà à un set partout. Sentant que je commençais à prendre le dessus, je me suis interdit de me relâcher. En voulant gagner chaque point et en gérant bien les moments « chauds », j’ai fini par m’imposer sur le score de 6/1 au troisième set. Voilà une belle victoire qui me fait plaisir ! Pas le temps de souffler, je saute sur un vélo afin d’entamer ma récupération. Le lendemain, un autre gros match m’attend. Effectivement, en quart de finale j’ai joué face à la tête de série 1, Jurgen Zopp (191 ATP). Moins efficace au service et opposé à un joueur plus régulier, je m’incline en deux sets (6/4 6/1). Malheureusement je n’ai pas réussi à saisir ma chance face à un adversaire plus fort que moi. Je quitte donc la Suède sur une note positive grâce à de bons matchs.
par Antoine Bellier 23 mars 2021
Pour ce mois d’août, j’ai décidé de ne pas vous parler de mes matchs ou de mes voyages mais plutôt d’un choix personnel, d’une nouvelle page, d’un nouveau chapitre dans ma carrière professionnelle. Durant cet été, j’ai longuement réfléchi à mon futur, à mes ambitions et à ma structure d’entraînement. J’en ai conclu qu’il était temps que je change de paysage. C’est donc après huit années passées au Country Club Geneva que j’ai décidé de mettre un terme à ma collaboration avec ce fabuleux club. Le Country Club Geneva restera toujours ancré dans mon cœur. C’était comme ma deuxième maison. De 2011 à 2014, alors que j’étudiais au CNED (système scolaire par correspondance) pour passer mon bac, je m’y rendais tous les après-midi pour l’entraînement et rejoindre mes amis. L’esprit de groupe que j’ai connu là-bas était génial. Toutes les rencontres d’interclubs partagées avec mes amis resteront à jamais gravées dans ma mémoire. À partir de juin 2014, le bac en poche, je m’y entraînais le matin, le midi et le soir. Parfois même les week-ends en hiver, je m’y rendais avec des copains pour aller au fitness ou pour jouer au foot.
par Antoine Bellier 23 mars 2021
Après ma semaine de vacances très reposante, je me suis entraîné dans mon club avant de repartir en piste. J’ai disputé mon premier tournoi en France, à Bourg-En-Bresse. Le tirage au sort, ne m’a pas été très favorable, puisque j’ai directement affronté la tête de série 2 du tournoi, un égyptien classé 280 ATP. Mais quoi de mieux que d’affronter un des meilleurs joueurs du tableau afin de lancer sa saison sur terre battue. En proposant un jeu très solide et globalement agressif, j’ai réussi à le faire craquer en fin de premier set pour l’emporter 6/4. Malgré des jeux très serrés, je perds le second set sèchement sur le score de 6/1. C’est après une lutte acharnée de 2h45, que je finis par m’incliner 6/4 au troisième et dernier set. Je retiens énormément de positif dans cette défaite et me sens d’attaque pour la suite de ma saison.La semaine suivante, j’ai enchainé avec un tournoi à Lasne, en Belgique. Au premier tour, j’ai été opposé à un joueur « local » que j’avais déjà croisé auparavant sur des Futures. Plus puissant que moi et plus solide, je m’incline et sors du terrain déçu avec le sentiment d’être tombé sur un «os ». Mon troisième tournoi a eu lieu à Uriage, vers Grenoble. Je suis parti cette fois-ci avec mon « travel-coach », Grégoire Burquier. J’ai affronté au premier tour un français, Joffrey De Schepper. Favori sur ce match, je me suis complètement tendu et je n’ai pas su lâcher mes coups. Mon niveau de jeu a tout simplement été catastrophique avec pour résultat immédiat une défaite en deux sets. Heureusement, j’ai pu me « consoler » grâce au double en arrivant en finale avec mon partenaire Johan Sébastien Tatlot. Pour boucler la fin de ma tournée de juillet, j’ai eu la chance d’être invité au tournoi ATP 250 de Gstaad. Le lundi, j’ai joué face à un français (180 ATP), issu des qualifications. Lors du premier set, je propose un jeu « poussif ». Je ne rate pas trop mais je ne le dérange pas assez et je perds le premier set 6/3. À ce moment, je me suis dit que je ne pouvais jamais gagner ce match en continuant de la sorte. J’ai donc abordé le second set avec des intentions beaucoup plus claires et agressives. Malgré de nombreuses erreurs, mon ratio erreurs/points gagnés s’est inversé et je me retrouve donc à mener 4/1. Malheureusement, je n’ai pas su garder mon avance et j’ai fini par me faire remonter pour disputer la fin du second set au tie-break. Mal embarqué dans le jeu décisif, j’arrive finalement à me procurer deux balles de sets à 6-5 et 8-7. Rattrapé par l’enjeu et la pression, j’ai vu mes deux opportunités s’envoler. Je m’incline finalement 10 points à 8. Mercredi, ce fût la journée du double. Associé à mon compatriote suisse Luca Margaroli, nous avons été opposé à la tête de série 4. Pour notre première association, nous avons plutôt bien joué. Mais cela n’a pas suffi étant donné que nous nous sommes inclinés en 2 sets malgré 2 balles de break converties sur 6 alors que nos adversaires en ont convertis 4 sur 6.
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